J'mennuie, même si c'est la fin du monde. [PV Luka Heathcliff]

Voilà trois jours que je suis ici, et je n'ai presque rien mangé. J'ai de la peau sur les os. Mais moi, ma fin c'est de battre ces horribles bêtes.
Me voilà dans l'étage le plus dangereux de la base. J'espère que ça va être marrant ! Parce que malgré ce que je suis en train de vivre, j'm'emmerde !

Je sors une clope, ainsi que mon briquet et je l'allume en pinçant la cigarette avec mes lèvres. Je charge ensuite mon arme au cas où les bébêtes apparaîtraient. Puis j'attends.

Je visite avec mes yeux l'étage qui n'est pas très grand. Il n'y a que d'la bouffe. A mon avis, c'est la réserve. Il y a un truc qui m'épate un peu... Les aliments n'ont pas moisis. Ils ont l'air tous aussi bon les uns qu'l'es autres. Je vais voir la date d'un des aliments et je vois... 2999 ?!! Ils sont sérieux ?! Ça devait être moisis depuis longtemps ! Et ben, la salle est surement 'Isothermique'. Il y a même des petits pois qui date de 2312 ! Ho la vache...

C'est là que j'entends un bruit. J'aspire et je rejette la fumé nuisible avant de me retourner lentement. Je suis loin d'avoir peur ! Les monstres ne me font plus peur.

Invité

Trois put*** de jours dans cet endroit trop strange quoi... la fin du monde hein? Vive la grosse blague la plus débile qu'il puisse exister sous terre à présent...au début je pensais que c'était genre une caméra caché et que les adultes n'avaient pas vraiment disparus, mais plus les heures passaient plus je m'y résignais... J'avais perdu mes deux parents, ainsi que tous mes oncles et tantes, le portable ne passait plus, plus de réseau... Bref pour le moment j'étais totalement coupée du monde extérieur...une horreur, moi qui d'habitude communiquais toujours par sms et par appels... la grande galère... J'avais même cru qu'au bout d'une journée les adultes survivants viendraient nous rejoindre dans cette base, eh bien apparemment je m'étais trompée...et ça avait le don de m'irriter... Donc irritée j'avais envie de cogner, ou au pire d'exterminer quelques foutus monstres qui nous bouffaient nos réserves alimentaires... J'avais l'impression d'être seule, tout du moins l'une des seules survivantes qui puisse avoir dans ce drôle d'endroit... Pourtant j'entendais souvent des bruits dans les couloirs, mais peut-être que ça n'était que les fantômes des adultes disparus... Comme le début de ces trois jours, je vagabondais dans la base, mon arme à la ceinture que je pouvais rapidement dégainer, et j'étais décidée à remplir convenablement mon estomac... Je savais que la réserve se trouvait au 4ème étage, je ne mis pas bien de temps pour y arriver sans réveiller les bestioles bizarres qui traînaient dans le coin... J'aperçus un mouvement, une ombre près des étagères... Un monstre?! Sans réfléchir je dégainais mon Desert Eagle et le pointait devant moi, la tête droite sur mes épaules, un sourire froid aux lèvres...

"Qui es là?! Si y'a quelqu'un répondez avant que j'me mette à tirer et au pire à buter qui que ce soit!!"

Je n'avais pas peur, je ne connaissais plus ce sentiment depuis bien avant cette soi disant fin du monde... Donc j'étais prête à abattre de sang froid une personne qui me voulait du mal ou encore un de ces stupides monstres...

Et j'attends, et j'attends désespérément qu'un monstre arrive. Pour l'instant, j’astique mon arme en prenant plaisir à fumer ma clope. A un certains moment, j'entends une voix féminine.

"Qui es là?! Si y'a quelqu'un répondez avant que j'me mette à tirer et au pire à buter qui que ce soit!!"

Qu'est-ce que ça m'a fait marrer. La preuve, je laisse échapper un petit rire moqueur. Et oui, il va falloir à se que j'm'habitue a demeurer avec des paranos. Je pris mon temps avant de lui répondre... Un peu trop même...

J'astique mon arme à feu jusqu'à se qu'il brille, je pris un maximum d'air néfaste de ma fumée, pour ainsi la retirer. J'arrête un court moment de nettoyer mon arme, et je pris ma cigarette coincée entre mes lèvres pour la retirer pour ainsi dégager la fumer malsaine. Je tapote doucement la clope pour enlever les débris en trop.

Puis je me remis à astiquer ma belle arme. Et c'est enfin que je lui répond :

« Moi aussi j'peux tirer, et me battre. » dit-je avec ironie.

Nan, je veux être un peu plus sérieuse. Malgré mon ton moqueur.

« Calme-toi, il n'y a qu'une humaine ici. »

Depuis l'début, j'ne l'ai pas regardé. je n'ai pas arrêter de fixer mon arme dont je suis en train d’astiquer.

» Luka, qui s'y frotte, s'y pique